Mot du président
« Il était une fois,
Les histoires commencent souvent comme ça,
Un pays souverain,
Chez qui tout allait bien.
Enfin, à bien y réfléchir,
Il n’est pas si facile d’en sortir.
À moins que pour ce faire,
Vous vous munissiez de votre pass-sanitaire.
Le mot est lâché,
Et avec lui, il faudra maintenant compter,
À tort ou à raison.
À juste titre ou sans façon,
Débat clos, fin de la discussion.
Pourtant, de ce sujet,
Nous avons tous notre idée
Et ce n’est pas mon propos
De vouloir alimenter de complot.
De bon sens, gardons-nous de juger
Et même de condamner
Telle ou telle thérapeutique élaborée
Et pour certaines utilisées,
Telle ou telle étude randomisée
Et pour certaines en référé.
Les chiffres, les statistiques énoncées,
Se rapportent parfois à des sujets opposés.
Ainsi, parlons-nous de patients hospitalisés vaccinés,
Ou de patients vaccinés hospitalisés ?
La nuance est sensible
Et justifie de choisir.
Ne nous égarons point.
Comme chacun sait,
De vérité première, il faudra réfléchir
Et d’erreur première s’y appesantir.
Laissons aux décideurs ce choix,
La démocratie est là pour ça.
Pour peu que dans nos esprits,
Nous acceptions ce défi.
Mais, simplement d’une phrase
Reprenant Jean Rostand
L’obligation de subir
Nous donne le droit de savoir
De TOUT savoir ! »
Claude LE RESTE
Président de l'ANPR
Article extrait de la newsletter n°6 de l'ANPR