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Chères Amies, Chers Amis,

Au mois de juin dernier, sur l’invitation du Président Philippe BERTHELOT, j’ai assisté à une réunion du Conseil d’Administration de notre caisse de retraite, la CAVP.
L’un des sujets abordés concernait les régimes complémentaires, en particulier celui concernant le régime de solidarité géré en répartition, plus connu sous l’acronyme RCR. 
Qui dit répartition tient compte bien évidemment du ratio démographique cotisants/retraités. En 2014, ce ratio était environ égal à 1,5. Il y avait une fois et demi plus de cotisants que d’allocataires et les réserves de ce RCR représentaient pratiquement 7 années d’allocations. Aujourd’hui, le ratio est de 0.82. Au 15 février 2024, la CAVP comptait 63 347 affiliés dont 28 443 cotisants pour 34 904 allocataires (Ayant droits inclus) et les réserves ne couvrent plus « que » 5 ans et 4 mois. C’est déjà ça, me direz-vous, mais cela reste très préoccupant. Il s’en passe des évènements en 5 ans !
Nous avons, cotisants comme retraités, une créance vis-à-vis de notre caisse. 
La gestion responsable d’une caisse de retraite de libéraux, comme la nôtre, se doit de prévoir à long terme. 
La politique financière et le choix de la capitalisation de la CAVP, citée en exemple par des économistes dirigeants professionnels, prend en compte la dette vis-à-vis de ses affiliés, aussi longtemps qu’il restera un affilié survivant.  Il faudra trouver la ou les solutions pour mener à bien la sauvegarde du régime complémentaire par répartition.
Soyez assurés que l’ANPR, soucieuse de l’intérêt de ses adhérents, (… mais pas que), restera à l’écoute des propositions de notre caisse. Notre association demandera à ses représentants administrateurs allocataires d’insister auprès du Conseil d’Administration et de son Président pour satisfaire nos demandes et la pérennité du versement de notre pension, sans léser les cotisants. C’est une équation à plusieurs inconnues et pour la résoudre, il faudra utiliser les déterminants matriciels non nuls et entre autres, dynamiser l’attrait de la profession.
Je terminerai cet « édito » de rentrée en m’inspirant de ce que disait Albert EINSTEIN et en le transposant à notre caisse et notre profession qui fût la nôtre :
Ce n’est pas tant le succès que l’on demande, mais c’est surtout de la valeur !
Bien amicalement,

Claude LE RESTE
 

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